Visite de  la centrale hydroélectrique de La Soula

Général
Vendredi 17 mai 2019 - 14h27

Mercredi 14 mai, Michel Pélieu, Président du Département et Vincent Pétillon, Directeur de la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi) ont accueilli les directeurs  des services du Conseil Départemental et leurs homologues des Communautés de Communes à la centrale hydroélectrique de La Soula gérée par la SHEM, partenaire du Conseil Départemental. L’occasion de travailler  sur les différents dossiers du territoire en immersion sur le terrain.

Véritable « château d’eau » du sud-ouest, les Vallées d’Aure et du Louron ont su tirer parti de cette énergie renouvelable en orientant leur développement vers une activité de production hydroélectrique

Performance technique

La  construction  de  l’ensemble  hydroélectrique du Louron a constitué une performance technique. De 1929 à 1932, plusieurs chantiers ont été ouverts et plus de 1 000  hommes y ont travaillé. Une voie d’accès a été  construire pour  parvenir  au  fond  de  la  vallée.  La construction des téléphériques a nécessité de monter le  matériel  à  dos  d’homme  par  des  chemins  escarpés.  Construits  par  la  société  de  renommée  mondiale  Bleichert,  ces téléphériques ont représenté une performance technique. Ils ont permis de transporter des tronçons de conduite forcée de 12  tonnes  sur  plus  de  900  mètres  de  dénivelé.  Ces  téléphériques   sont   toujours   utilisés   aujourd’hui   pour   les   besoins de l’exploitation.

Vitesse de 340 km/h

L’eau,  stockée  par  les  barrages, ici ceux de Caillauas et de Pouchergues, est  acheminée  vers  l’usine  pour  produire  de  l’électricité  grâce  à  un  réseau  de  galeries  et  de  conduites  forcées  qui  sillonne la  montagne.  L’eau  va  percuter  les  turbines  à  la  vitesse  de  340 km/h  et  mettre  en  mouvement  la  turbine  du  groupe  hydroélectrique.

Via ses installations en vallée d’Aure et du Louron, la SHEM subvient aux besoins en irrigation et en eau potable des plaines de la Gascogne en délivrant 48 millions de m3 par an. Elle assure également la fonction d’écrêtement de crues.