Le patrimoine naturel des Hautes-Pyrénées est très riche et très vaste, et cela concours à la particularité des Hautes-Pyrénées. Quand on parle patrimoine naturel des Hautes-Pyrénées, on pense spontanément au Parc National des Pyrénées, créé le 23 mars 1967.

Cirque de Gavarnie

En 1794, sous la Première République, un détachement militaire est envoyé à Gavarnie afin de protéger la frontière des incursions espagnoles, le village commence alors son essor.

Plus tard, il devient l’étape des excursions touristiques des curistes qui viennent à Luz-Saint-Sauveur et Cauterets, dont Victor Hugo, le célèbre écrivain. C’est alors que Gavarnie devient incontournable.

En effet, Victor Hugo qui visite Gavarnie en 1843, fait référence au cirque dans son poème inachevé « Dieu » :

« C’est une montagne et une muraille tout à la fois

C’est l’édifice le plus mystérieux des architectes

C’est le colosseum de la nature

C’est Gavarnie. »

Né ainsi le pyrénéisme, terme créé en 1898 par Henri Beraldi, mouvement décisif pour l’essor de Gavarnie, à la fois sportif et littéraire, il consiste à parcourir les Pyrénées puis à écrire une œuvre en rapport avec l’expérience ressentie.

On retrouve à Gavarnie une statue d’Henry Russel, un des pionniers de la conquête des Pyrénées, orientée en direction du Vignemale, sa montagne préférée.

De type glaciaire, le cirque de Gavarnie fait aujourd’hui partie du Parc national des Pyrénées et est inscrit en 1997 au patrimoine mondial de l’UNECO dans l’ensemble Pyrénées-Mont Perdu (vaste ensemble montagneux transfrontalier entre la France et l’Espagne).

Le méridien de Greenwich quitte la France par le Cirque de Gavarnie, juste au-dessus de l’épaule du Marboré (sommet de 3 118m) !

Pont d’Espagne

Situé en plein cœur du Parc national des Pyrénées, sur la commune de Cauterets, le Pont d’Espagne est un ouvrage de 1886. Anciennement, ce pont était une voie pastorale, son nom est lié aux passages qu’il permettait autrefois pour les échanges commerciaux avec l’Espagne. Plus précisément, le Pont d’Espagne ne marque pas la frontière avec l’Espagne mais c’était le dernier pont à franchir avant d’arriver en Espagne.

En effet, il devient très prisé par la haute société dès le milieu du XIXème siècle, en cure à Cauterets, qui raffole de lieux pittoresques et bucoliques, puis à partir des années 1960 un lieu de tourisme de masse.

Fortement dégradé par la circulation automobile et la fréquentation touristique, il a fait l’objet à la fin des années 1990, d’un vaste projet de réhabilitation.

 

Réserve naturelle du Néouvielle

La Réserve nationale du Néouvielle, paradis pour les randonneurs, est un site unique au cœur des Pyrénées.  Elle possède les forêts de pins à crochets les plus hautes d’Europe, une grande richesse en faune et en flore, et comprend également une multitude de lacs et de laquettes, 570 espèces d’algues qui y ont été identifiées. La réserve du Néouvielle comporte pas moins de 70 lacs, plus ou moins accessibles ; certains d’entre eux ont été créés pour des besoins de production d’hydroélectricité : lac d’Aubert, lac d’Aumar, lac de Cap-de-Long, lac d’Orédon, lac de l’Oule…

Créée en 1968 dans sa forme actuelle, c’est l’une des premières réserves naturelles de France.
C’est un espace sauvage et protégé qui est situé dans le prolongement du Parc National des Pyrénées.

 

© crédits photo : L. Gaits